dimanche 15 juillet 2007
les canons de beauté amazigh.
L'amediaz a su poétiser par ses vers la beauté féminine amazigh. Dans sa poésie, on trouve les paramètres des canons de la beauté qui n'ont rien à envier aux règles des spécialistes occidentaux. Ces derniers s'inspirant de la sculpture grecque.
Au même moment qu'ils improvisent les mots d'amour que les hommes amazigh, par pudeur, n'osent pas prononcer à leurs belles, les imediazen chantent la beauté de la femme. Ils se sont intéressés à toutes les parties du corps.
La beauté du visage : "issahel bu udem izill adi tuzar...."
Les beaux yeux : "izem aberbec agga uraanc ghuri..."
La taille fine et la sveltesse : " aneyk lked anyk tiddi...." "atiddi ntemlelt..."
La finesse de la bouche : " atekmut uburi.."
La peau tendre et laiteuse : " akid cen lehlib umlil itessi..." " aya hdadi abu lhena nudar..."
La démarche gracieuse : " aya hmam umlil azin awa.."
L'amazigh, conscient qu'aucune beauté n'est exempte de défauts, préfère que la future épouse soit travailleuse et bonne ménagère(tamehruct). Il accorde à cette qualité (lehracit) plus de valeur qu'à la beauté physique. La femme amazigh est d'ailleurs élevée depuis son bas âge dans cet esprit.
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6 commentaires:
bonjour Dr Mouhib
je suis trop jeune pour le savoir,mais je me souviens bien des remarques des hommes de l'entourage de mon pere
"les marocaines et certaines tribus ont des femmes magnifiques"
amities
patrick
Oui docteur, l'AMEDIAZ avec ses vers a su poétiser toute la vie amazigh. Sa beauté et sa laideur aussi, ses bonheurs et ses malheurs et même l'au dela a été bien poétisé. Malheusement cet AMEDIAZ est entrain de partir avec la culture Amazigh;et c'est vous me l'avez appris de cette douce disparition décrite par feu MOHA ABEHRI. Dahri.
bonjour Patrick,
comme partout dans le monde il ya des belles et des moins belles .
Ce qui m'a poussé à faire ce message , c'est le génie des poètes amazigh illétrés et souvent anonymes qui parlent dans leurs vers des canons de la beauté comme des spécialistes ayant fréquenté des écoles d'art.
merci.
bonjour Dr Dahri,
Ce que vous dites est bien vrai.
concernant la laideur, je me permets de vous soumettre un commentaire que j'ai reçu sur un autre site pour ce message.
"Contexte : Malgré son nez court et ses larges narines , une jeune fille hausse ses épaules devant Moha qui la repecte toujours.La patience de moha s'est épuisée devant un tel comportement , il l'attaque avec cet izli lors d'un mariage :
A tixemmuyin mi tanni tit' abud'
Mani wenna n uznegh hayyi hacem hat
Traduction approximative
Oh narines auxquelles l'oeil a vu le fond ( larges narines )
Montre moi la personne que je t'ai envoyée pour demander ta main"
Amitiés,
Bonjour Docteur
" Il y a deux façons de diffuser la lumière: en être la source ou être le miroir qui la reflète"
Edith Wharton.
Moi je dirais que tant que les femmes diffusent le charme et la beauté, il y aura toujours des Imediazenes pour la refleter.la poésie n,est que le médium qui transmet l'émotion que ces belles emettent.
toutefois l'émigré en moi sait apprecier avec la mesure de l,absence et parfois avec le coeur à regret, cette beauté racée des femmes amazigh qui savent rire la tête penchée du coté de la timidité.
De loin la mémoire a les yeux clairs et les idées éthérées,vaporeuses...
Majid
que c'est bien dit Majid.
J'ai beaucoup aimé la phrase "la tête penchée du côté de la timidité". Malheureusement, le genre de filles décrit est en voie de disparition.
Merci.
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