Je suis intrigué. Parce que, justement, je n’ai pas de blog, je m’interroge sur les critères que chacun de vous blogueurs, met de l’avant pour une bonne gestion de l’information. Comment et sur quelle base peut-on sélectionner les commentaires à diffuser.En postant mes commentaires à vos écrits, j’ai constaté qu’il y a un moment de flottement qui permet aux blogueur d’évaluer les commentaires et j’ai pensé vous demander d’en parler.
Ma modeste expérience dans l’écrit m’a convaincu que les commentaires des lecteurs est une des motivations principales qui m’incitent à continuer. Dans le domaine journalistique, je mets toujours mon adresse courriel avec ma signature pour être accessible des fois que les éditeurs pour maintes raisons (pour te protéger comme pour t’empêcher d’avoir la tête enflée) n’acheminent pas les messages.
Il ya toutes sortes de réactions aux chroniques. Cela va de l’éloge aux menaces en passant par une large palette d’épanchements. Par courriel, on ne peut effacer ni jeter à la poubelle. On prend tout ce qui passe et on choisit ce qui devrait affecter notre sensibilité comme notre raison.
Écrire est d’abord un geste social qui suppose un lecteur et donc une critique. Comment réagit-on à la critique ?
Quand on se commet dans l’écriture, on ouvre une brèche dans la carapace. L’auteur a besoin du lecteur pour le motiver, pour la reconnaissance, pour le partage et l’échange, pour l’écoute active…
Partagez avec nous vos expériences dans le domaine.
Majid Blal.
N.B : Mr M.Blal désire discuter le sujet de ce message avec les amis de "Echomidelt"; et c'est à lui que revient de répondre à vos commentaires. Merci à tous.
dimanche 4 novembre 2007
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15 commentaires:
Bonjour majid blal
Comme toi ce que j'apprécie beaucoup ce sont les commentaires
Ils donnent l'envie de continuer, de se perfectionner juste pour mériter le temps que l'inconnu à bien voulu consacrer à la lecture, et au temps passé à rédiger le commentaire
Amitiés
patrick
Salam Si Majid,
Il est des gens qui écrivent pour nous faire entrer dans leur univers, et nous faire partager ce qui les occupe et les préoccupe. Il se pourrait que ce qui les captive n'emporte pas tout-à-fait notre adhésion, et n'aguiche pas notre curiosité. Il se pourrait aussi que ce soit le contraire. La diversité existe aussi au sein de la communauté des blogueurs.
Il est néanmoins certain que parmi les propos émis en guise de "posts" ou de commentaires, il faut glaner et séparer le grain de l'ivraie. Le MOT est une chose curieuse qui se "caméléone" facilement pour prendre des pigments et des aspects différents selon le sens qu'on a voulu, ou qu'on a pu lui attribuer. Mais le mot reste toujours un moyen d'élargir ses horizons, de retrouver des amitiés, les apprécier et les tolérer, de se rendre compte que notre "mot", quelle que soit son importance ou ce qu'il signifie à nos yeux, demeure un élément essentiel du message que l'on veut faire parvenir au lecteur.
Souvent, le mot nous amène à chercher à comprendre la pensée de l'émetteur et le cheminement de celle-ci. Le bloguer (ou le commentateur) a fait des efforts en choisissant le mot, le texte, le contexte, le sens, la phrase... et le lecteur se doit d'en faire autant, quitte à faire preuve de magnanimité, car un message libre, ne s'impose jamais: on le propose.
.......
Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dites !
Tout peut sortir d'un mot qu'en passant vous perdîtes ;
Tout, la joie comme le deuil !
Et ne m'objectez pas que vos amis sont sûrs et que
vous parlez bas.
hhhhhhhhhhhh
.....
Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire,
Dans le fond d'une cave à trente pieds sous terre,
Un mot mal compris à quelque individu.
Ce mot - que vous croyez qu'on n'a pas entendu
.....
Il va, tout à travers un dédale de rues,
Droit chez le citoyen dont vous avez parlé.
Il sait le numéro, l'étage ; il a la clé,
Il monte l'escalier, ouvre la porte, passe,
Entre, arrive, et railleur, regardant l'homme en face,
Dit : " Me voilà ! Je sors de la bouche d'un tel."
hhhhhhhhh
-------
Le sujet dont tu parles, Si Majid, est extêmement intéressant et mérite à lui-seul un site avec forum. Il concerne aussi bien les auteurs à tous les niveaux, comme l'ensemble des lecteur. Il mérite à mon sens un vrai débat qui impliquerait les professionnels et les usagers.
La première injonction du Coran, et même son premier mot c'est: "Iqra! (lis!)". Ce qui signifie que le mot, et son interprétation sont décisifs et ont autant d'importance que l'aire qu'on respire ou l'eau qui est à la base de la vie. LE SAVOIR!
Merci Si Majid pour ce MOT qui à son poids d'or.
Bonjour Patrick.
Il est évident que les commentaires soient un moteur qui alimente l'échange et le partage dans le besoin vital de communiquer. La publication des commentaires ainsi que les réponses qui s,y adressent dépendent de la relation intime du blogueur avec la critique positive comme négative. Ma curiosité va dans le sens de ma conception du blog: Une vitrine publique qui traite d,une sphère privée et le blogueur est maitre après dieu du contenu publié. Et je me questionne sur l'absolutisme que pourrait( conditionnel) créer cette situation. Le rapport avec le pouvoir absolu que donne cette capacité de "zapper" comme d,accepter des "posts" que les lecteurs acheminent au blogueur. Cela bien sur dépend du caractère et du profil psychologique de chacun. Je nai pas de blog pour deux raisons: la première c,est que je suis un paresseux inveteré et la deuxieme c,est que je crains d'être un petit despote qui n,accepterait que des éloges hhhhhhhhhhhh. Quelle confiance en soi?
merci pour tes commentaires.
Bonjour Si Mohamed.
Merci pour le ton de cette publication. Rafraichissante. Profondeur, humour et par dessus le marché de la poèsie. Rien que du bonheur.
Comme tu le dis si bien " Glaner et separer le grain de l'ivraie" et pour cela on se fait consciement oui inconsciement une grille d,analyse pour traiter les commentaires reçus. C,est ce barème que je questionne car comme auteur, tu le sais bien, c,est le rapport avec la critique dont il est question.
La critique confronte l'égo, la sensibilité, la fierté, les attentes, la vulnérabilité, le talent, l'image qu'on se fait de soi, l'image qu'on veut projetter,la mémoire, L,identité postulée...En résumé, la critique confronte les émotions. Elle réfléchit l'image que les autres se font de notre communication écrite,verbale, nonverbale et parfois même inconsciente.
Quand on écrit, on soumet au regard du lecteur le fruit de notre geste, par consequent le lecteur a un droit de regard, un droit au commentaire, un droit d,appréciation sur le texte. En resumé le lecteur a un droit de critiquer ce qu'on lui propose de lire.
Ce n'est certainemnt pas facile de trier dans le flot de commentaires reçus ceux qui sont pertinents. Chacun a ses sensibilités et comme le blog est malgré son affichage public demeure une prérogative privée.
Merci Si Mohamed pour ton intervention judicieuse.
majid
L,intervention ci-dessus est à l,adresse de Si Mohamed Akoujane et bien sur à tous les lecteurs de "les échos de Midelt"
Bonjour Majid,dans les pays occidentaux les blog se comptent aujourd'hui par millions.Chez nous c'est encore à l'etat embrionnaire .Le blog est un site simplifié,il n'est pas utile pour sa gestion d'étre specialiste en informatique ; on écrit le message on le publie et c'est diffusé sur la toile mondiale .Pour ta question sur la géstion des commentaires en ce qui concerne échomidelt , tous les commentaires passent instantanément , je ne fais aucun tri ni aucune censure .Par ailleurs blogger c'est partager avec les amis, les lecteurs anonymes et les chercheurs.échomidelt compte aujourd'hui selon les parametrs de l'analytic placé sur le blog et qui vous donnent le nombre de lecteurs par pays entre 30et60 lecteurs par jour repartis un peu partout dans le monde .Blogger serieusement c'ést également enrichire l'encyclopédie locale régionale voir mondiale.Beaucoup de chercheurs passent dans le blog par le biais des moteurs de recherches Il suffit pour cela de bien réferencier le blog .En outre il faut savoir que depuis que le phénomene est apparu aux années 90 beaucoup de blog n'ont pas survécu par manque d'entretiens par des auteurs paresseux .enfin l'une des méilleurs qualités du blog à mon humble avis c'est le lien moral , il nous permet de se sentir moins seul.Amitiés
Bonjour Mr Majid, personnellement si ce n'est les echos de midelt (et mon blog que j'ai malheusement supprimé pour des raisons professionnelles), peut être je ne pourrais jamais serrer la main d'un grand homme qui est le Dr Mouhib ni admirer d'autre dont j'ignorais l'existence tels que vous, Mr Akoujan et bien beaucoup d'autres.
Quant aux commentaire, personnellement je n'ai jamais sélectionné de commentaires.Car le commentaire est destiné à tous lecteurs et non pas au blogueur seul.Et à mon sens,je n'ai pas le droit de choisir à la place du lectorat. C'est vrai parfois il y a des commentaires malveillants qui étaient d'ailleurs rares mais je ne me suis jamais senti responsable de leur contenu. Amitiés. Dahri
Bonjour Dahou,
C'est vrai que sans le blog où vous avez émis le premier commentaire encourageant et édifiant sur "teymat", je n'aurais pas eu le plaisir de faire ta connaissance. L'estime que tu portes à ma modeste personne est réciproque. J'ai gagné par le biais de ce blog de vrais amis.
La fermeture de ton blog est par ailleurs regrettable . Echomidelt est un espace que tu peux utiliser
chaque fois que l'envie se fait sentir pour passer tes messages.
Merci.
Cher Majid,
Deux choses sur lesquelles je voudrais rebondir dans ton message :
- Ecrire c’est s’attendre à une critique
- Une brèche dans la carapace….
Je crois que dès lors ou l’on place sur un support ouvert à tout le monde, des mots plus ou moins adroitement conçus, pour véhiculer sa pensée, d’une manière tout à fait volontariste nous ne pouvons aucunement souffrir du moindre complexe à être critiqué. La critique la plus défaitiste, est toujours bénéfique. Elle a au moins le mérite d’exister et de démontrer que nos propos sont lus. Ils sont peut être appréciés par les uns, beaucoup moins par les autres, mais ils ne font que ressortir une vérité inébranlable, c’est la différence. Accepter cette différence c’est progresser. La réfuter c’est faire preuve d’aliénation, de petitesse d’esprit et de manque d’imagination. Qualificatifs ignorés par l’écrivain, le vrai. Celui qui (comme l’a si bien dit Si Akoujane) sait crucifier le verbe pour que chacun depuis son angle, fut- il des plus aigus, puisse le lire et l’interpréter à travers ses piles de référentiels et sa batterie d’humeurs.
Sujet fort intéressant, peut être l’induction pour toi Majid pour nous gratifier d’un blog qui nous viendrait du pays des grands espaces.
Bonjour Si Mohamed(Doc).
Je tiens d,abord à te remercier d'avoir mis à notre disposition ton merveilleux blog comme tribune libre porteuse d'émacipation. Je tiens aussi à te remercier d'avoir crée cet espace où j'ai puisé de nouvelles amitiés et consolidé des anciennes,Tout en me gardant près de vous, enfants des hauts plateaux, ce qui embaume le coeur et l,Esprit des privations dues à l'immigration.
On voit bien que la qualité de ton blog suppose et confirme la qualité des commentaires. En postant le petit texte, mon objectif était de soulever le débat sur la critique et le rapport que chacun de nous entretient avec elle. En général,un blog s,apparente à un royaume où le blogueur a la puissance de vie ou de mort sur les commentaires des lecteurs et c,est ce sentiment qui m,intriguait. Des fois j'arrive avec mes gros sabots et je me pense subtile.
Merci encore
majid
Bonjour Mr Dahri.
Je suis en parfait accord avec vous sur la pertinence de garder les commentaires comme la suite normal d,un débat en tamé volontairement et en connaissace de cause. Toutefis j,ai pu voir sur certains blogs des propos durs qui peuevent aller jusqu,à la diffamation, jusqu'à la limite de l,insulte et pourtant le blogueur les édite. Voir le blog de Richard Hétu dans: www.cyberpresse.ca
Dommage que votre blog a pris son année sabbatique...
salutations cordiales
Bonjour Salih
" Nous ne pouvons souffrir du moindre complexe à être critiqué..." j,approuve et j'abande dans le même sens malgr`que ce n,est pas chose facile. Sans faire de psychologie sociale, j,ai constaté parce que je suis petri dans ce moule midelti que la sensibilté aux mots et à leurs portées est( peut être était) flagrante. Une grande susceptibilité flotte autour des discussions. l'éveil des sens demeure un bouclier qui protège l,égo en tout temps. dans ce contexte comment éviter de prendre chaque critique même quand elle est constructive comme une attaque personnelle. Je ne fais pas de généralisation car chaque individu gère sa propre personnalité. Je ne sais pas si je m'éloigne du sujet initaial mais tout est enchevetré.
J,ai beaucoup aimé ce que tu dis sur l'interpretation et les batteries referentielles.
Pour ce qui est d'un blog à moi, je le voudrais bien mais en plus d.être paresseux, je crains de ne pouvoir L,alimenter convenablement et avec régularité. Toujours le doute...Pour le moment je fais comme le coucou. Cet oiseau dont la mère dépose loeuf dans le nid des autres et le coucou en parasite se nourrit des apports de la maman adoptive...vos blogs à vous Mrs Akoujane, Hierard, Mouhib et le tien constituent ce nid où je crèche pour le moment et avec bonheur
Salut Salih et merci pour ta belle communication.
Un petit hors sujet.
Je constate,docteur, que ma photo est assortie aux couleurs de ton blog.MDR
Majid
Salamualaikum,
Devrais-je me.. euh...! racler la gorge pour dire, avec un large sourire que j'adresse à tous, que ce sympathique "majliss" m'a permis personnellement de connaître mes anciens et mes nouveaux amis sous un jour nouveau, plutôt favorable et positif. Je ne dirais pas que je découvre des "faces cachées" des principaux locataires du non moins sympathique blog EchoMidelt dont le Docteur Mohamed Mouhib nous a aimablement ouvert toutes grandes les portes, mais plutôt des potentialités cachées, si variées, et si enrichissantes, chez chacun d'eux (de vous).
On a l'assurance d'une amitié durable lorsqu'on connaît parfaitement les soubassements caractériels de nos amis, et qu'on n'a plus de surprises à en découvrir. Un ami nous apporte plus de bonheur par ses effusions spontanées. Et à priori par ses critiques.
Personnellement, je suis avide de tels échanges qui ne font que jeter sur la voie de cette amitié des éclairages nouveaux, que j'aimerais se renouveler de temps à autre.
J'aurais aussi tant aimé que, de temps à autre, l'on interrompe une série de réflexion pour nous "jouter" en des sujets du genre, à même de nous permettre de nous sonder plus avant, de mieux nous connaître, et mieux ancrer notre connaissance les uns les autres.
Tout en écrivant ces mots, j'aurais aimé que vous me voyiez... arborer un énorme sourire à votre adresse à tous pour vous exprimer, sans mot - dire, ma joie d'être parmi vous :-)
Amitiés sincères.
Salamualaikum wr Allah wb
Salutations à tous.
Si Mohamed akoujane. S'il y aun livre que je relis chaque fois que j,en ai L'occasion, c,est bien " Le petit prince" de Saint Exupery. Je fais le lien car tu as mentionné que ce genre de discussion te permet de faire amplement la connaissace de l'autre en toute quiétude. C'est ainsi que le renard a parlé au petit prince. Il lui a dit de garder ses distances au début et au fur et à mesure qu'ils font connaissance, ils s,apprivoisent. Et tu as raison nous sommes entrain de nous apprivoiser mutuellement dans ce "Majliss" comme tu le nommes et dont je voudrais souligner notre africanité en suggérant les dénominations suivantes: " majliss du blog à palabre" en faisant reference à l'arbre à palabre de nos concontinentaux ou bien le " majliss n'imi n'ighrem" pour être plus local.
Merci au nom des amis qui viennent se ressourcer dans ce blog pour L,appréciation des échanges et à défaut d'apprécier l'énorme sourire que tu arborais en écrivant ta belle communication, ils se suffisent de mon regard perçant sur la photo.( je vous promet que je ne suis pas narcissique, seulement taquin.
Merci si Mohamed encore
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