Avant la création de mon blog, sur Midelt et régions, en Avril 2007, le paysannat de Midelt n’était pour moi qu’une administration non entretenue et une ancienne ferme délaissée. Le 27 avril, Mr Patrick HIERARD , en commentant l’un de mes messages, m’avait suggéré de voir son blog : « pas-a-pas se fait notre chemin ». Non habitué à la lecture sur l’écran, j’ai du imprimer la totalité du blog que j’ai lu à tête reposée. Je me suis même permis de distribuer quelques exemplaires aux anciens mideltis férus de lecture et non abonnés au net.
Les écrits captivants et passionnants sur l’enfance de Patrick au paysannat de Midelt, ainsi que le témoignage des anciens ouvriers sur le travail pionnier de son père Maurice Hierard (qui a introduit le pommier dans la vallée Ait Ayach) ont changé pour moi l’ennuyeuse fadeur des lieux.
Aujourd’hui, chaque fois que je passe près du paysannat je ralentis et je revois la vie dans ces lieux devenus trop calmes . Bravo Patrick, vous avez résisté à ce qui s’éteint, vous maintenez. Continuez à nous faire partager, par vos beaux messages, ce que vous aviez vécu à Midelt au début des années 60 du siècle dernier. L’écriture est faite pour cela.
Par ailleurs, je saisis cette occasion pour lancer un appel à nos décideurs locaux pour qu’ils fassent quelque chose du beau paysannat de Midelt. Son site pittoresque, entouré de collines dénudées et surplombé par le fantastique décor du majestueux Jbel El Ayachi, ainsi que sa situation sur une route touristique joignant les villes impériales FES et Meknès aux palmeraies d’Erfoud et aux dunes de sables de Merzouga ferait du paysannat de midelt une splendide auberge. A bon entendeur salut.
dimanche 17 juin 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
7 commentaires:
bonjour
Je suis personnellement flatté de vos remarques, mais je dédie votre article a mon père et a tous ces « colons"qui ont aimé le Maroc avec passion sans jamais en retirer richesse, si ce n'est celle du Maroc et de sa légendaire hospitalité
J’aime aussi ce Maroc et Midelt comme j'aime aujourd'hui mon pays d'adoption la France
Si vous venez faire un tour sur mon blog, vous serez tous les bienvenus,et je ne manquerai pas de vous rendre le visite.
Il s’y passe en ce moment de drôle de drame. la vie est dur pour Patrick, le petit chasseur d'Afrique,son père veut rentrer en France......la suite sur le blog
Encore merci Mr Mouhib
Patrick
bonjour,
c'est avec grand plaisir que , moi, à mon tour, je dédie ce
message à votre père pour tout le bien qu'il a fait pour le développement agricole dans la région de Midelt. Comme je le dédie également à un autre Français que j'ai eu le plaisir de connaitre au cours des années 80. Il s'agit de Mr Foulon qui a rendiu d'imminents services dans le domaine de l'enseignement à Midelt et régions.
Merci de votre passage.
Oh que je voudrais que l'appel que vous lancez dans votre dernier paragraphe soit lu et entendu des autorités locales ...
Mais Docteur, il y a-t-il un médicament contre la surdité volontaire ?
bonjour roger
je n'arrive pas a me connecter sur votre blog,
j'utilise le blog de MR Mouhib pour vous remercier aussi de votre commentaire
je reve d'un paysannat comme un musé non pas que tu passé mais du futur de Midelt
mais je reve le sais on me le dit toujours
patrick
Bonjour.
Merci encore Doc pour la diversité et la richese des sujets traités.
En ce qui concerne Mr Foulon, mon défunt père nous en parlait régulièrement. C'était un homme qui avait marqué toute une génération. Il y avait une anecdote qui illustrait l'importance du monsieur. Un instituteur d,origine algérienne c'était disputé verbalement bien sur avec Foulon. Dans l'émotion des échanges virils, il avait interpelé Foulon d'une façon cavalière mais drôle:
- Foulon! en plus d'être fou,vous êtes lent(ou long selon la compréhension)
bonjour Roger
merci de votre passage,et de vos souhaits.
quant au traitement de la surdite volontaire ,il n'y a qu ' un seul remede Roger c' est une bonne giffle.
mouhib
bonjour Majid pour ta belle anecdote que je ne connaissais pas,
ainsi que pour ta gaité du verbe.
mouhib
Enregistrer un commentaire