Dans le parler Amazigh, du Maroc central, tiwent signifie suture, couture. Chez les Ait Soukhmane, ce vocable est utilisé pour désigner « strophe », « vers » ou « poésie ».(1)
Le poète, boutiwent, participe par sa tiwent (sa poésie) dans le tissage de la grande toile de la littérature amazigh
Une région est faite de ce qu’en disent ses écrivains, ceux qui ont su l’aimer et l’exprimer dans son histoire, son essence, dans ses particularités.
Nos contrées (Aghbala et régions) sont faites, faute de l’écrit, de ce qu’en disent ses poètes. Le pâtre-poète (amediaz) rime dans ses strophes au rythme envoutant l’amour, la nostalgie et les vicissitudes de la vie. Il parle du quotidien et des particularités de sa région. Il participe ainsi à la perpétuité de sa culture ancestrale. Boutiwent comble, par son art, le vide laissé par les chercheurs et les écrivains qui tournent le dos à ses régions reculées et enclavées.
Boutiwent doit être traité avec honneur et recevoir les preuves de considération et d’estime qu’il mérite.
1- Voir le travail Pathos et Anthropos dans la poésie Amazigh de Mr Bassou Hamri, Université Soltan My Slimane – Béni-Mellal
N.B : Pour les lecteurs du blog, j’annonce que je me mets à la création. Je vais essayer, dans la mesure du possible, de commettre un travail sur la grande poétesse de ma région natale Aicha Out Yidir. Les strophes, les vers amazigh de notre région que vous voudriez bien me communiquer enrichiraient surement ce travail et aideraient dans cette recherche de notre mémoire littéraire commune.
Le poète, boutiwent, participe par sa tiwent (sa poésie) dans le tissage de la grande toile de la littérature amazigh
Une région est faite de ce qu’en disent ses écrivains, ceux qui ont su l’aimer et l’exprimer dans son histoire, son essence, dans ses particularités.
Nos contrées (Aghbala et régions) sont faites, faute de l’écrit, de ce qu’en disent ses poètes. Le pâtre-poète (amediaz) rime dans ses strophes au rythme envoutant l’amour, la nostalgie et les vicissitudes de la vie. Il parle du quotidien et des particularités de sa région. Il participe ainsi à la perpétuité de sa culture ancestrale. Boutiwent comble, par son art, le vide laissé par les chercheurs et les écrivains qui tournent le dos à ses régions reculées et enclavées.
Boutiwent doit être traité avec honneur et recevoir les preuves de considération et d’estime qu’il mérite.
1- Voir le travail Pathos et Anthropos dans la poésie Amazigh de Mr Bassou Hamri, Université Soltan My Slimane – Béni-Mellal
N.B : Pour les lecteurs du blog, j’annonce que je me mets à la création. Je vais essayer, dans la mesure du possible, de commettre un travail sur la grande poétesse de ma région natale Aicha Out Yidir. Les strophes, les vers amazigh de notre région que vous voudriez bien me communiquer enrichiraient surement ce travail et aideraient dans cette recherche de notre mémoire littéraire commune.
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