mercredi 16 mai 2007

L'Anémie culturelle.

Au moment où la culture se municipalise dans plusieurs villes marocaines, notre région se situe dans le peloton de queue parmi les régions n'accordant aucune importance à ce secteur.
La politique culturelle est inexistente chez nous. Pas de plan d'action comprenant des objectifs spécifiques. Et pourtant, les économistes sont aujourd'hui unanimes quant à l'importance de la culture dans le développement social et économique d'une ville. C'est la culture qui crée l'image de marque d'une ville.
Midelt ne compte ni musée, ni galerie, ni bibliothèque dignes de ce nom. Quant au capital culturel originel ( berberité et oralité) , elle est en train de disparaitre.
Feu Moha Abehri, journaliste et écrivain décédé il ya quelques années à Aghbala, mon pays natal, nous livre cette image sur le pernicieux de la disparition de la culture traditionnelle." ...c'est comme un billet de banque qu'on retire graduellement de la circulation. Personne ne le ramasse de chez ses détenteurs. Personne ne l'arrache à personne et on ne met la main dans la poche de personne. Mais un beau jour, personne n'en a plus et personne ne l'a vu partir. Et personne ne peut rien réclamer parce que personne n'a rien perdu." Que Dieu ait ton âme Moha!

5 commentaires:

dahou a dit…

bonjour docteur, mon feu grand père nous a souvent dit: "ourdaytkabal amoudin ghass ounna miyagna goukham"
les soins et l'ntretien du malade
ne sont assurés que par la personne chez qui il est alité.
Or chez nous, le développement n'est pas le souci des gestionnaires de la chose public.
Aderham rabbi MOHA ABEHRI.

Dr Mouhib Mohamed a dit…

Bonjour,
et merci pour la visite.
C'est bien vrai, ouressn'yni goukhem....
A plutard.

Majid Blal a dit…

Bonjour
Il est évident que l'identitaire est intimement lié au culturel. La plus grande pauvreté est une misère culturelle. Et si on constate que la culture est universelle,il est necessaire d,intégrer sa culture locale et ses acquis avant d,aspirer à l'universel. quand on a un probème d'estime de soi, on a le rejet facile de tout ce qui s'y rattache. Les soins adequats pour l,Amoudine devraient être le propre du medecin qui en a la vocation avant d,En faire une fonction. Le préalable pour les apprentis politiques d,un milieu détérminé est d'aimer les les gens avant de penser les soigner ou de leur apporter un morceau de rêve et de bien être.
Je conclue en citant DÉMOCRITE " Si tu subis des injustices, console-toi, le vrai malheur est d,en faire" C,est naïf mais ô combien sincère.
Amicalement majid qui n,a pas le prénom de ses origines...

Dr Mouhib Mohamed a dit…

merci Majid pour ta visite et pour ton commentaire fructueux.
Amicalement,

Pas a pas a dit…

bonjour docteur et aussi mR majid blad
docteur question hors du commentaires
ou se trouve votre ville natale,j'ai cherché sur une carte recente et je n'ai rien trouvé
patrick