samedi 26 septembre 2009

L'Ecrivain Majid Blal honoré à Sherbrooke.



Notre ami Majid Blal a eu l'honneur et le privilège d'être le récipiendaire du Prix REMI ( Reconnaissance Mérite Emigrant) 2008, de la ville de Sherbrooke / Canada , pour la personnalité artistique de l'année. La reception a eu lieu au cours d'une cérémonie solennelle le 29/11/2008.


Sachant que ce Mérite honorable doit flatter tous les Mideltis , j'ai tenu à le communiquer à tous les lecteurs du blog, tout en réitérant à notre ami Majid toutes nos sincères félicitations.


Bravo Majid pour ton riche travail intellectuel, ta bonne plume et tes analyses pertinantes qui ont fait , et qui font toujours , de toi, l'une des crèmes de Midelt et de Sherbrooke.


N.B : La publication de la bonne nouvelle a été retardée, le blog était squaté par "Aicha Bassou".

dimanche 13 septembre 2009

Médiocrité des téléfilms ramadanesques.

Dans notre pays beaucoup de choses avancent ces dernières années, mais d’autres reculent. Parmi celles ci, la culture. Nous assistons à un mutisme intégral de nos intellectuels.
Nous traversons une période d’inertie culturelle et intellectuelle sans précédent. Le résultat est que tout cafouille. Plus aucune idée à discuter. Nos partis politiques ne communiquent plus avec les jeunes. Grand nombre d’entre eux ne font que partager les portes feuilles et viser des places au soleil.

Notre télévision, qui est sensée porter notre cher Maroc vers le monde de la modernité, œuvre dans la médiocrité, l’approximation, la mauvaise improvisation et la production bâclée. Elle reste spécialiste dans le travail de « belmiz » (expression dialectale signifiant « approximativement). Elle oublie que ce qui se joue sur la scène est destinée à toute une communauté. Cette communauté que forment les téléspectateurs. Elle oublie également que la scène, comme le dit Brecht : « apparaît comme le microcosme de la société à laquelle appartiennent ses spectateurs. ».

Le microcosme que nous présente notre télévision, en ce mois sacré de Ramadan, n’a pas coupé avec l’ancienne méthode de « qdi haja » (laisser aller). Au lieu d’apprendre à nos enfants à respecter le droit d’autrui et à verser dans l’honnêteté, la rectitude et l’altruisme, elle leur inculque, par ses navets, une éducation de la jungle en leur apprenant à être « des loups pour éviter d’être dévoré par d’autres loups ». Elle fait, dans l’écrasante majorité des films qu’elle produit, l’éloge de la richesse ostentatoire et d’un monde où seul l’argent compte.

J’espère que notre télévision cesse de nous présenter ses cafouillis, et qu’elle coupe avec ses méthodes dépassées de « qdi haja » et de « belmiz », qui ont causé et causent encore des dégâts dans plusieurs domaines dans notre pays. Elle devrait mieux miser sur le sérieux et l’exigence.

NB : les lecteurs assidus de « Aicha Bassou » trouveront la fin de l’histoire dans le livre qui paraitra dans quelques semaines.